01 SEIGNEUR, QUE N’AI-JE MILLE VOIX

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Seigneur, que n'ai-je mille voix.

Version originale : « Lyngham»



AF051. Thomas Jarman

Strophe 1

1. Seigneur que n'ai-je mille voix

Pour chanter tes louanges,

Pour chanter tes louanges,

Et faire monter jusqu'aux anges

Les gloires de ta croix,

Les gloires de ta croix,

Les gloires de ta croix !

Strophe 2

2. Jésus, mon Seigneur et mon Dieu,

Que ton souffle m'anime

Que ton souffle m'anime

Pour que par moi ton Nom sublime

Retentisse en tout lieu,

Retentisse en tout lieu,

Retentisse en tout lieu !

Strophe 3

3. Doux Nom qui fait tarir nos pleurs,

Ineffable harmonie,

Ineffable harmonie,

Tu répands la joie et la vie

Et la paix dans nos cœurs,

Et la paix dans nos cœurs,

Et la paix dans nos cœurs !

Strophe 4

4. Désormais, je n'ai plus d'effroi,

Aucun mal ne m'accable ;

Aucun mal ne m'accable ;

Ton sang rend pur le plus coupable ;

Ton sang coula pour moi,

Ton sang coula pour moi,

Ton sang coula pour moi !

 

Texte de Charles Wesley, 1739 traduit par  Ruben Saillens

AF051. Seigneur, que n'ai-je mille voix.

Issu du recueil « Ailes de la Foi » 


Ce cantique, rédigé par Charles Wesley, fut écrit à la suite de sa conversion. Initialement composé de dix-huit strophes, ses paroles appellent les chrétiens à accomplir leur mission en prêchant l’Evangile à toutes les nations et dans toutes les langues du monde entier.

Charles Wesley, auteur d’innombrables poèmes emprunts de foi et de bienveillance, et à partir desquels découlent de nombreux cantiques célèbres et encore très appréciés aujourd’hui, est considéré comme l’un des plus grands poètes de son époque. En effet, malgré le langage quelque peu vernaculaire de son époque, ses paroles ont su résister au temps et continuent d’apporter confort, espérance et bienveillance aux Chrétiens d’aujourd’hui. Et c’est précisément pour ces raisons et bien d’autres encore que ses cantiques sont aussi connus et appréciés.

Né le 18 décembre 1707, Charles Wesley est le dix-huitième enfant de Samuel et Susanna Westley, et le neuvième à avoir passé le cap de la petite enfance. En 1726, à l’instar des hommes de sa famille, il étudia à l’Université d’Oxford, où lui et son frère aîné John vivaient si près l’un de l’autre qu’ils finirent par se lier d’amitié. Ordonné par l’Église d’Angleterre en septembre 1735, Charles Wesley se rendit en Géorgie l’année suivante, pour prendre le pastorat d’une église locale. Persuadé par son frère John de remplir cette fonction, il réalisa que le tout se révéla être une erreur étant donné que Charles n’avait aucune expérience du pastorat. En effet, la rigidité des règles et codes qu’il imposait provoqua un désordre tel que Charles fut forcé de rentrer en Angleterre. En 1738, un homme du nom de Peter Böhler arriva en Angleterre et vécut près du domicile des Wesley pendant trois mois. Pendant la durée de son séjour, il rencontra et initia les deux frères à une religion et un salut basés non pas sur une simple décision, mais sur la foi. Suite à cela, en mai 1738, Charles et John Westley se convertirent à une religion basée sur la foi, ce qui fut le commencement d’un partenariat solide entre les deux frères. Un changement de perspective qui conduisit les frères Wesley à fonder le mouvement méthodiste.

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